Située au cœur de Saint-Germain-des-Prés depuis 2012, la Galerie Documents 15 défend l’art contemporain à travers l’estampe originale et l’œuvre unique sur papier. Elle propose chaque année une dizaine d’expositions, majoritairement monographiques, d’artistes français et internationaux, confirmés et émergents.
À l’occasion de PhotoSaintGermain, la galerie présentera un ensemble récent de photographies d’Édith Dufaux, artiste plasticienne française née en 1959. L’exposition s’articulera autour du petit théâtre de l’artiste.
Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Édith Dufaux développe depuis de nombreuses années un œuvre singulier fondé sur deux médiums privilégiés : le monotype et la photographie. Elle a également déployé son langage visuel dans d’autres champs artistiques : édition de livres d’auteur, audiovisuel, création de décors peints pour le théâtre, l’opéra, le cinéma ou les musées.
Dans sa pratique photographique, Édith Dufaux explore des architectures fictionnelles nées d’un jeu de construction qu’elle conçoit à partir de boîtes — à la fois théâtre d’optique, unité minimale et espace d’expérimentation sensible. Maquettes, échelles, murs et grilles composent un univers réduit qui, par la photographie, accède à une dimension monumentale.
Elle y brouille les repères, jouant sur les échelles, les passages et les seuils, pour interroger notre perception de l’espace. Sa « boîte d’optique », chambre obscure contemporaine, condense formes et matières en visions fragmentées. Les images qui en découlent rapportent des visions presque mentales, à la lisière de l’abstraction.
Elle y brouille les repères, jouant sur les échelles, les passages et les seuils, pour interroger notre perception de l’espace. Sa « boîte d’optique », chambre obscure contemporaine, condense formes et matières en visions fragmentées. Les images qui en découlent rapportent des visions presque mentales, à la lisière de l’abstraction.
Ainsi naît un théâtre d’ombres et de silence, où se rencontrent mesure et mystère, mémoire intime et architecture fictive. Dans ce "petit théâtre" poétique et rigoureux, chaque photographie devient la trace d’un monde à la fois clos et infini, qui s’inscrit dans la sensibilité portée par la Galerie Documents 15.
                
                
                
                
                    
    
    
            
     
                                     
                                     
                                     
                                     
                                     
            