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Arbres, souvenirs : un retour: Farhad Ostovani

Passées exhibition
15 Mai - 30 Juin 2014
  • Présentation
Open a larger version of the following image in a popup: Farhad Ostovani, Magnolia, 2010-2014
  • Farhad Ostovani, Magnolia, 2010-2014
Farhad Ostovani, Magnolia, 2010-2014
Farhad Ostovani, Magnolia, 2010-2014
Farhad Ostovani, Magnolia, 2010-2014

 L'an dernier, pendant mon voyage en Californie, j'ai enfin eu le courage d'aller à Blossom Place voir la maison qui fut autrefois celle de mes parents. Je me garai de l'autre côté de la rue et, à distance, regardai la maison et les arbres qui la surplombent.

  

Je pouvais voir le cyprès et le magnolia d'où j'étais, mais pas le citronnier. Le citronnier n'a jamais été assez grand pour être vu depuis le devant de la maison ; il était plutôt petit et pourtant donnait des citrons toute l'année. Même lors des périodes de floraison, il avait encore des citrons de l'année passée et des fleurs prêtes à en donner de nouveaux !

  

Le cyprès semblait en forme, plus grand, adulte, en bonne santé, avec quelques branches à la cime légèrement courbées et pointant vers le sol, signe qu'il commençait à devenir vieux.

  

Le magnolia ne me semblait pas bien. Ni vert ni joyeux, mais gris et poussiéreux, ses feuilles sèches et fatiguées.

 

Je ne sais pas s'ils m'ont vu. Peut-être le cyprès ! Mais le magnolia semblait même trop fatigué pour tourner sa tête vers la rue.

  

Il y avait trois arbres importants dans les deux maisons de mes parents, celle de Téhéran, et celle en Californie : le cyprès, le magnolia et le citronnier.

  

Après la révolution, quand mes parents perdirent leur maison de Téhéran et qu'ils se sont installés en Californie, j'avais aidé mon père à planter les trois mêmes arbres dans leur petit jardin.

 

En 2012, un an après le décès de ma mère, je ne suis pas allé visiter la maison. Je ne pouvais pas, je n'en avais pas le courage.

  

Mais l'année dernière, c'était comme si la voiture avait tourné d'elle-même, d'Imperial Highway vers Palm Street, puis vers Blossom Place. Et qu'elle s'était arrêtée devant le numéro 1820 pour que je puisse retrouver la maison, les arbres, les souvenirs.

  

Mais cette fois, je vis la maison depuis l'autre côté de la rue, derrière ses murs...pas même depuis le côté où j'avais l'habitude de me garer...comme si j'avais compris que ce n'était plus notre maison...

 

 

            Mars 2014

 

Tourtoirac

 

 

 

Traduit de l'anglais par Paul Laborde.

 

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Artiste de l'exposition

  • Farhad Ostovani

    Farhad Ostovani

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